Selon une estimation de la Banque de France, les Français ont épargné presque 130 milliards d’euros en 2020, dont 26,4 milliards dans le livret A. On peut donc légitimement se demander si on a adopté la meilleure stratégie d’investissement pour son argent personnel.
Cet article présente 3 exemples d’investissements concrets et chiffrés lorsqu’on a 50.000€ à investir et cela en fonction de son âge. 25 ans, 40 ans et 60 ans.
Avant de se plonger dans les chiffres, il est important de comprendre que chaque personne est unique, c’est pourquoi une bonne stratégie d’investissement passera par le respect de la règle Pro². Cette règle est la combinaison de son projet d’investissement et de son profil d’investisseur. Pour en savoir plus sur cette règle : Que faire de son épargne en 2021?
Enfin, gardons en-tête que moins on a d’argent à disposition, moins il faut prendre de risque avec cet argent. 50.000€ est une somme correct qui permet de combiner les placements sans risques en cas de nécessité d’utiliser cet argent mais également des placements plus risqués, et donc plus rémunérateurs. L’argent placé sur des supports qui présentent un risque ne doit jamais être de l’argent nécessaire au foyer.
Si vous souhaitez connaître les placements qui rapportent davantage que les solutions présentées ci-dessous, l’article expliquant comment placer 300.000€ devrait vous intéresser!
25ans

50.000€ à 25 ans est une somme plus que respectable avec laquelle on va pouvoir envisager d’autres placements que ceux abordés pour le même âge avec 10.000€.
Tout d’abord, il est important de garder une part conséquente de placements sûrs et liquides (retraits facile) comme les livrets réglementés et l’assurance vie fonds en euros. Toujours utile en cas de coup dur, d’imprévu ou de projet immobilier ou il faudrait avancer une certaine somme. Deux tiers de l’argent sera alloué entre ces deux outils.
Les 20.000€ restants pourront être utilisé à la fois dans une assurance vie en unités de comptes ainsi que dans un PEA pour faire ses premiers pas en bourse, tout en ayant l’avantage d’être fiscalement plus intéressant qu’un compte-titres. Les intérêts générés par ces deux outils sont plus élevés que ceux du livret A et assurance vie fonds en euros.
40ans

A 40 ans, la carrière professionnelle est bien lancée, les revenus sont plus importants et on commence à préparer sa retraite. Il reste encore plus de 20 ans avant la retraite, les investissements réalisés seront donc sur le long terme, le risque est donc lissé.
A partir d’un certain niveau d’imposition (supérieur ou égale à 30%) il est intéressant de penser à ouvrir un PER qui est fiscalement intéressant. En dessous de cette tranche d’imposition, il est moins intéressant d’ouvrir un PER.
Les 50.000€ seront donc partagés entre une partie sûr et liquide, notamment grâce au duo livrets réglementés/assurance vie fonds en euros. Le reste de l’argent sera alloué entre une assurance vie unités de comptes et un PER en unités de compte ainsi qu’un petit portefeuille en bourse par le biais du PEA. Ces derniers généreront des rendements intéressants permettant de préparer sereinement sa 3ème vie !
60 ans

A cet âge, on ne prendra pas de risques trop important tout en optimisant les investissements dès lors de que la période de la retraite est une longue période. C’est pourquoi, en plus du duo sûrs et liquides que forment les livrets réglementés et l’assurance vie fonds en euros, on pourra envisager une assurance vie en unités de comptes avec une part minoritaire de son épargne (25 ~ 30%) pour continuer à générer des bénéfices intéressants pour faire régner le soleil sur ses vieux jours.
Kesako? De quoi s’agit-il?
Livrets règlementés : Livret A, LDDS, PEL, LEP, etc. sont des outils d’épargnes dont les taux de rendements et conditions d’utilisations sont fixés par l’Etat français. Les intérêts sont relativement faibles mais bien souvent le capital est garanti par l’Etat (=sécurité). Il est possible de cumuler plusieurs livrets règlementés, cependant la multi détention du même livret est interdite.
L’assurance vie : L’assurance-vie est un contrat d’assurance qui permet de se constituer un capital en effectuant des versements libres ou programmés. Ces versements vont se capitaliser et éventuellement produire des intérêts (voire subir des pertes selon les supports choisis). Excellent produit d’épargne l’assurance vie permet de se constituer une épargne, préparer sa retraite, obtenir des revenus défiscalisés ou bien même protéger ses proches en cas de décès.
- Les contrats mono-support en euros: Les versements sont investis sur des produits sans risque, telles que des obligations d’État, et revalorisés chaque année. Le capital investi est garanti à tout moment.
- Les contrats multisupport (unités de compte): Los versement sont investis sur des produits sans risque mais aussi des produits liés à la bourse (obligations, actions, fonds, Sicav…), investis sur les marchés financiers. Plus risqué mais souvent plus rémunérateur.
PEA: Le plan épargne action (PEA) est un produit d’épargne réglementé. Il permet d’acquérir et de gérer un portefeuille d’actions d’entreprises européennes. Le plafond de versements est de 150.000€. Les revenus du PEA sont soumis aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS) quelle que soit la date des retraits.
PER: Le plan épargne retraite (PER) individuel est un produit d’épargne à long terme. Il vous permet d’économiser pendant votre vie active pour obtenir, à partir de l’âge de la retraite, un capital ou une rente. Sauf mention contraire de votre part, la gestion des sommes versées sur le PER se fait suivant le principe de la gestion pilotée. Cela signifie que lorsque le départ en retraite est lointain, l’épargne peut être investie sur des actifs plus risqués et plus rémunérateurs. À l’approche de l’âge de la retraite, l’épargne est progressivement orientée vers des supports moins risqués. L’organisme gestionnaire doit vous donner au moment de l’ouverture du PER une information sur les caractéristiques du plan, son mode de gestion et sa fiscalité. Les sommes versées sur un PER individuel au cours d’une année sont déductibles des revenus imposables de cette année, dans la limite d’un plafond global fixé pour chaque membre du foyer fiscal.
En bref
50.000€ est une somme plus que respectable. En partant du principe que cette somme représente la totalité du capital de l’épargnant, il faudra garder une partie du capital dans des placements sûrs et liquides. L’épargnant pourra se permettre de placer une autre partie de son patrimoine dans des placements plus risqués mais également plus rémunérateurs pour préparer la retraite.
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Julien Mendez
Ingénieur-Entrepreneur de 30 ans et diplômé d’un MBA, passionné avant tout par la stratégie, le sport et le business développement.
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